Élections Chambres d’agriculture : Inscriptions

Pour pouvoir voter en janvier 2019 aux élections professionnelles, vous devez vérifier votre inscription sur les listes électorales avant le 15 septembre !

Faîtes vite !

Quoi faire concrètement ? 
  1. Pour celles/ceux qui ont déjà voté en 2013 dans leur département, rien de particulier à faire ! (sauf si vous souhaitez être électeur voire candidat dans un autre collège dans ce cas, il faut en faire la demande par écrit, courrier A/R au Préfet)
  1. Pour les personnes dont la situation est nouvelle ou a changé (nouveaux installés, conjoint d’exploitation récent, aide familiale nouvellement embauché, paysans qui a déménagé son siège d’exploitation …), il est important de demander votre inscription sur les listes électorales du collège de votre choix* avant le 15 septembre (mais en priorité le Collège 1 « Chefs d’exploitation et assimilés », si vous en remplissez les conditions !)

soit :

Pour quoi faire ? Pourquoi voter ?

Organisées tous les 6 ans, les élections aux chambres d’agriculture de vos départements sont très importantes ! Ne ratez pas le coche !

  • au niveau local : elles permettent d’élire les représentant-e-s qui seront aux manettes des Chambres d’agricultures en Limousin et de notre région Nouvelle Aquitaine !

Elles permettront donc de choisir qui pilotera les services rendus aux agriculteurs locaux, les mesures de développement agricole locales, etc

  • au niveau national : Plus le syndicat fait un gros score, plus ses propositions politiques seront prises en compte par les pouvoirs publics et dans les politiques agricoles !

Vous souhaitez plus de renseignements sur les élections chambres, plus de détails sur les différents collèges, ou encore plus d’informations sur les actions syndicales de la Confédération Paysanne en Limousin ? Contactez-nous :
Adear Limousin : 05 87 50 41 03 – contact [at] adearlimousin.com
Confédération Paysanne Limousin : 05 87 50 41 19 – cplimousin [at] gmail.com

SOIRée Rencontre

Que faire face a la tuberculose bovine ?

Vous êtes préoccupés des conséquences liées à la détection de la tuberculose bovine dans votre troupeau. Vous vous demandez ce que peuvent faire collectivement les producteurs bovins face à la tuberculose bovine.

L’ADEAR et la Confédération Paysanne du Limousin vous proposent une première soirée de témoignage et d’échanges pour réfléchir ensemble sur les actions à mettre en place et comment gérer les foyers.

RDV le Mardi 11 Septembre à 19h30 à l’espace Vire-Vent de Dournazac (87)

Au programme :  intervention de la DDCSPP et du GSD de la Haute-Vienne, suivi d’un groupe de travail de producteurs de la Dordogne, un apéritif sera offert.

Inscriptions auprès de l’Adear Limousin : contact [at] adearlimousin.com ou 05 87 50 41 03

Les manoeuvres délétères d’un syndicat agricole ou comment ne pas relever les enjeux pourtant cruciaux du secteur

 

 

 

Limoges, le 15 juin 2018

Communiqué de presse

Le 13 juin, le syndicat Jeunes Agriculteurs (JA) réunissait, après un ersatz de concertation, une partie des acteurs du monde agricole pour intégrer une nouvelle association régionale, CAPITAIN. L’objectif affiché : « coordonner la politique d’installation transmission » à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine ! La Confédération paysanne et l’Ardear Nouvelle-Aquitaine, ont refusé d’intégrer cette structure et dénoncent une manoeuvre grossière orchestrée par les JA.
Ces derniers se présentent aujourd’hui comme « acteurs incontournables » de l’installation agricole, ou devrait-on dire de l’échec de l’installation agricole ? Depuis 60 ans que les JA, en lien étroit avec la FNSEA, pratiquent la co-gestion avec les décideurs politiques, quels résultats pour le monde agricole ? Une perte de 3 millions de paysans et paysannes en 50 ans et des défis économiques et écologiques qui paraissent insurmontables à ceux et celles qui subsistent, tant les choix opérés les ont conduits dans l’impasse !
Laisser la politique d’installation transmission aux mains des JA et de leurs partenaires privilégiés (FNSEA, chambre d’agriculture, banques…) fait rimer installation avec agrandissement des fermes et diminution du nombre de paysans !
Alors que les citoyens plébiscitent une autre forme d’agriculture (agriculture paysanne, projets collectifs et associatifs, en circuits courts, en agroécologie ou bio, ou encore portés par des personnes non issues du milieu agricoles), ces mêmes « acteurs incontournables » mettent tout en oeuvre pour limiter son développement et empêcher un accompagnement adapté de ces nouveaux porteurs de projet.

A l’heure où s’annonce une vague massive de départs en retraite dans le monde agricole (3000 en Nouvelle-Aquitaine sur la seule année 2016 et le chiffre grimpe chaque année), les JA campent sur leurs positions et promeuvent les installations « aidées » comme ultime solution à la problématique du renouvellement des générations. Pourtant les installations aidées représentent moins d’un tiers* des installations en France et sont peu accessibles aux projets précités.

Le calcul est rapide : toujours plus d’agrandissement des fermes et toujours moins de paysans !

Face à cette volonté de mainmise illégitime sur la politique d’installation régionale et à la menace qu’elle fait peser sur la paysannerie et les campagnes, la Confédération paysanne et l’Ardear Nouvelle-Aquitaine appellent les pouvoirs publics à réaffirmer leur rôle : piloter la politique d’installation transmission de la région en garantissant à TOUS les acteurs une représentation équilibrée dans les processus de concertation et un soutien à la hauteur de leur contribution.


Pour info : Les structures invitées à constituer l’association CAPITAIN sont (1 titulaire par structure): JA NA (2 représentants dont le président de l’association), FNSEA NA, Coordination Rurale NA,  Confédération Paysanne NA, ARDEAR NA, FRCUMA, Chambre Régionale d’Agriculture NA, Chambre Départementale d’Agriculture – 1 représentant pour chaque CDA ! -, MSA, SAFER NA, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Banque Populaire, Groupama, Service de Remplacement NA, COOP de FRANCE NA, GAEC et Sociétés.

* Source : présentation CRIT du 06-04-2018 et Observatoire régional « Installation Transmission » 2018 des Chambres d’Agriculture Nouvelle-Aquitaine