Ôter 9 hectares à l’industrialisation de la Nature

Installés depuis presque deux ans en Haute-Vienne à Javerdat, Marie-Ange et Thibaut ont le souhait de protéger le patrimoine naturel tout en développant des ateliers de production, c’est pourquoi ils créent de manière progressive leur microferme afin de promouvoir les atouts de la ruralité et du monde paysan.

“Sur le long terme, nous voulons mettre en place un verger conservatoire de variétés anciennes, des pâturages extensifs pour notre troupeau de brebis/chèvres et conserver ce qui reste du bocage limousin et de son réseau de haies et de forêts. Conserver les savoir-faire et notre environnement est notre priorité.”

Vous pouvez les soutenir dans leur financement participatif.

L’Agriculture Paysanne à l’honneur dans les média !

Nos administrateurs et les paysans du réseau se sont bougés pour promouvoir et défendre les valeurs de l’agriculture paysanne :

>> Matthieu Gérardin parle de l’Agriculture Paysanne et de l’Adear au 18h30 de France 3 Nouvelle-Aquitaine ce vendredi 26/02 – à voir ici.

>> Jean-Claude Jobard et Thomas Gibert parlent de l’installation et de l’accès au foncier dans l’émission ensemble c’est mieux sur France 3 (lundi 1er/03) – à regarder ici.

>> Pas de Salon de l’Agriculture à Paris cette année ? Les paysans de la Confédération Paysanne ouvrent leur ferme aux visiteurs avec le “Salon à la ferme” : Philippe & Joëlle Auvillain (les châtaigniers à Méasnes) en lien ici et Cécile Maisonnier (les Sabots de laines à Saint-Hilaire-Bonneval) à lire ici ou en image ici.

>> La Confédération Paysanne lance plusieurs actions pour protester contre le non respect de la loi EGAlim et demander la mise en place d’outils de régulation publics des marges pour la grande distribution. La revue de presse concernant l’action de vendredi dernier c’est ici : Vidéo de la CP87 à partager largement , France 3 Région un Article et une Vidéo (à partir de 9’38”) , France Bleue, le Populaire, et Radio Alouette.

Formation Vivéa : Augmentation des plafonds pour 2021

Bonne nouvelle et belle victoire :
Le fonds de formation Vivéa a décidé de rehaussé à 2250 euros le plafond annuel de formation pour les contributeurs (au lieu de 2 000€ ces dernières années).
Ce plafond annuel du crédit est supprimé pour les porteurs de projet ! Mais les fonds ne sont cependant accessibles que dans le cadre du parcours officiel à l’installation en agriculture.

La Confédération Paysanne veut aller plus loin et que les financements Vivéa soient à nouveau ouverts à tous les personnes en démarche de projet. Voir CP ci-dessous ⤵️

Le geste positif de Vivéa doit maintenant profiter à tous les candidat.es à l’installation

Lors de son conseil d’administration ce 9 décembre, le fonds d’assurance formation Vivéa a décidé de supprimer le plafond annuel du crédit formation pour les porteurs de projet. Ce plafond était jusque-là de 2 000 euros par personne dans le cadre du parcours officiel à l’installation en agriculture. Le plafond de ce crédit est par ailleurs rehaussé de 250 euros pour les autres contributeurs.

Cette décision est une victoire pour la Confédération paysanne et une véritable avancée pour tous les candidat.e.s à l’installation, présents et à venir ! En 2018, Vivéa avait en effet décidé, avec le soutien du Ministère de l’agriculture, de plafonner l’accès à la formation des contributeurs.trices. Depuis, les porteurs de projet butaient en permanence sur ce plafond et avaient des difficultés à se former correctement.

Cette réforme de 2018 du Vivéa avait aussi eu pour conséquence de supprimer le dispositif « d’émergence » destiné aux candidats à l’installation avant leur entrée dans le parcours officiel d’installation. Ce dispositif permettait un accompagnement lors de la phase déterminante de réflexion et de maturation d’un projet agricole en amont de l’installation. La Confédération paysanne s’était alors fortement mobilisée pour dénoncer une décision inacceptable dans un contexte où le nombre d’actifs agricoles ne cesse de s’effondrer et que 45% des paysans vont cesser leur activité d’ici 2026 (1).

Fort de cette décision, la Confédération paysanne appelle Vivéa à aller au bout de sa démarche et à réinvestir la question de l’émergence. Trop nombreux sont celles et ceux qui renoncent à l’installation faute d’accompagnement et de formation.

Rappelons que Vivéa est un outil financé par les paysan-ne-s et à leur service, or la grande majorité d’entre eux est préoccupée par la question de la transmission, et confrontée à la difficulté à trouver des repreneurs. Refuser de financer la formation de potentiels candidat.es, même encore éloignés de l’installation, est un non-sens pour l’accès au métier, pour les futurs cédants, pour l’emploi et le dynamisme de nos territoires.


(1) Avis du CESE, « Entre transmettre et s’installer, l’avenir de l’agriculture », 2020, https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Fiches/2020/FI10_avenir_agriculture.pdf

L’exposition sur les circuits de proximité est en ligne!

Rachel Virole pour les entretiens, Magda Kaminska pour la conception graphique et Antoine Vépierre pour le webdesign, ainsi que nos collègues du réseau Inpact Limousin et de Geolab (Université de Limoges),

avec le soutien de la Fondation de France et de l’ex-Région Limousin,

remercient tous les agriculteurs, commerçant.e.s et consommateurs qui ont accepté de consacrer du temps aux entretiens et relectures,

et ont le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de l’exposition “collectifs et circuits courts en Limousin” (que vous pouvez retrouver en version kakemono sur réservation et bientôt en version papier).