Formation Vivéa : Augmentation des plafonds pour 2021

Bonne nouvelle et belle victoire :
Le fonds de formation Vivéa a décidé de rehaussé à 2250 euros le plafond annuel de formation pour les contributeurs (au lieu de 2 000€ ces dernières années).
Ce plafond annuel du crédit est supprimé pour les porteurs de projet ! Mais les fonds ne sont cependant accessibles que dans le cadre du parcours officiel à l’installation en agriculture.

La Confédération Paysanne veut aller plus loin et que les financements Vivéa soient à nouveau ouverts à tous les personnes en démarche de projet. Voir CP ci-dessous ⤵️

Le geste positif de Vivéa doit maintenant profiter à tous les candidat.es à l’installation

Lors de son conseil d’administration ce 9 décembre, le fonds d’assurance formation Vivéa a décidé de supprimer le plafond annuel du crédit formation pour les porteurs de projet. Ce plafond était jusque-là de 2 000 euros par personne dans le cadre du parcours officiel à l’installation en agriculture. Le plafond de ce crédit est par ailleurs rehaussé de 250 euros pour les autres contributeurs.

Cette décision est une victoire pour la Confédération paysanne et une véritable avancée pour tous les candidat.e.s à l’installation, présents et à venir ! En 2018, Vivéa avait en effet décidé, avec le soutien du Ministère de l’agriculture, de plafonner l’accès à la formation des contributeurs.trices. Depuis, les porteurs de projet butaient en permanence sur ce plafond et avaient des difficultés à se former correctement.

Cette réforme de 2018 du Vivéa avait aussi eu pour conséquence de supprimer le dispositif « d’émergence » destiné aux candidats à l’installation avant leur entrée dans le parcours officiel d’installation. Ce dispositif permettait un accompagnement lors de la phase déterminante de réflexion et de maturation d’un projet agricole en amont de l’installation. La Confédération paysanne s’était alors fortement mobilisée pour dénoncer une décision inacceptable dans un contexte où le nombre d’actifs agricoles ne cesse de s’effondrer et que 45% des paysans vont cesser leur activité d’ici 2026 (1).

Fort de cette décision, la Confédération paysanne appelle Vivéa à aller au bout de sa démarche et à réinvestir la question de l’émergence. Trop nombreux sont celles et ceux qui renoncent à l’installation faute d’accompagnement et de formation.

Rappelons que Vivéa est un outil financé par les paysan-ne-s et à leur service, or la grande majorité d’entre eux est préoccupée par la question de la transmission, et confrontée à la difficulté à trouver des repreneurs. Refuser de financer la formation de potentiels candidat.es, même encore éloignés de l’installation, est un non-sens pour l’accès au métier, pour les futurs cédants, pour l’emploi et le dynamisme de nos territoires.


(1) Avis du CESE, « Entre transmettre et s’installer, l’avenir de l’agriculture », 2020, https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Fiches/2020/FI10_avenir_agriculture.pdf